Souffrance foetale aiguë :
Conseils aux victimes (parents) d’un enfant né après une erreur médicale lors d’un accouchement. L’avocat spécialisé et le médecin conseil de victime doivent avoir des connaissances de la prise en charge des enfants victimes d’une infirmité motrice d’origine cérébrale (IMOC). De la même manière, les associations qui accueillent l’enfant victime doivent être capable de diriger les parents vers des avocats et médecins conseils spécialisés. Souvent, ces enfants ont été victime d’une souffrance fœtale aiguë autrement dit une asphyxie périnatale. La souffrance fœtale aiguë de l’enfant né à terme concerne en pratique des enfants nés après 36 semaines d’aménorrhée (SA). Il s’agit d’une perturbation grave de l’oxygénation de l’enfant survenant au cours de l’accouchement. Les moyens diagnostics disponibles sont la couleur du liquide amniotique, l’enregistrement du rythme cardiaque fœtal, la mesure du pH au scalp fœtal mais aussi d’autres techniques plus récentes telles que l’oxymétrie de pouls fœtal ou l’électrocardiogramme fœtal. Les causes de cette souffrance fœtale peuvent concernées le versant maternel ou le versant fœtal. Les causes les plus fréquentes sont les anomalies de la contraction utérine, les insuffisances utéro-placentaires (hématome rétroplacentaire, sénescence placentaire) et les anomalies du cordon (circulaire, procidence). Le mode d’installation de l’asphyxie périnatale à terme peut être brutale avec bradycardie fœtale à 60 battements par minute ce qui constitue une urgence obstétricale. Il peut être lent et progressive avec des ralentissements du cœur du bébé avec subséquente tachycardie et perte de la variabilité selon le modèle de Hon. Il peut enfin être dû à une pathologie maternelle ou fœtale pendant la grossesse dont témoigne un tracé plat dès l’admission en maternité. Les avocats spécialisés, les médecins conseils de victimes et les associations de victimes doivent savoir distinguer des tracés de simple stress fœtal qui représente des adaptations physiologiques du fœtus à l’hypoxie de ceux d’une véritable souffrance fœtale, donc d’asphyxie fœtale, lesquels témoignent d’un vrai risque néonatal d’encéphalopathie par hypoxie et ischémie. Une fois le caractère pathologique d’un tracé est affirmé, selon les classifications internationales notamment, l’accouchement doit avoir lieu dans un bref délai, le choix entre la voie abdominale (césarienne) et les voies naturelles, aidée éventuellement par une extraction instrumentale si les conditions d’utilisation sont remplies, sera déterminé par les conditions obstétricales notamment celles du degré d’engagement de la présentation fœtale dans l’excavation du bassin et du degré de la dilatation. Nos conseils aux victimes (parents) d’un enfant né avec un handicap à la suite d’une erreur médicale lors d’un accouchement sont ceux de demander le dossier d’accouchement (notamment le tracé du monitorage du rythme cardiaque fœtal ainsi que le partogramme autrement dit le diagramme d’accouchement) et de prendre conseil auprès d’un avocat spécialisé et d’un médecin conseil de victimes.
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